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Masterpost | #6 - Un livre de plus de 500 pages

Résumé : L'histoire de d'Artagnan, un Gascon qui monte sur Paris, et des trois mousquetaires, Athos, Aramis et Porthos.
Choix du livre : L’achat de ce livre fut impulsif. J’avais tellement vu ces quatre bonhommes dans les différentes adaptations au grand et au petit écran que je voulais enfin connaître l’histoire originale qui a tout lancé. Je me suis donc lancée dans le premier tome de la trilogie, Les trois mousquetaires.
Avis (spoilers) :
Je trouve l'édition de Livre de Poche bien sympathique. Moi qui ne lit presque jamais les introductions et autres contenus extra des livres, je me suis retrouvée à lire la cinquantaine de pages de l'introduction. C'était intéressant de lire sur le contexte d'écriture du roman et celui de l'Histoire. De plus, des notes sont parsemées tout au long du roman, et apportent des précisions, des corrections (sans jamais toucher au texte original), et parfois des anecdotes qui ne font qu'à rendre le texte plus intéressant encore à mon humble avis.
En lisant le roman, je me suis rappelée que c'était au départ un feuilleton, qu'il avait été publié chapitre par chapitre, donc les cliffhangers sont légions. Ca donne des descriptions assez longues et des cliffhangers !
Maintenant, sur le contenu du roman en lui-même. Si je devais découper le roman, je le couperais en trois ; la rencontre des personnages et la mise en place de l'intrigue, puis l'enlèvement de Constance Bonacieux et toute l'intrigue autour de Milady, et enfin le siège de la Rochelle et tout ce qui en découle par la suite.
J'ai trouvé la rencontre des quatre zigotos amusante, et je me suis demandée comment d'Artagnan avait pu survivre sa dix-huitième année en défiant tout le monde comme ça. Dans cette partie-là, on s'attarde vraiment sur les persos, qui ils sont humainement (et dans leur appartement), et ils ne font que manger, boire et se battre ! Ça m'a fait rire de voir que les mousquetaires, ou en tout cas ces quatre-là spécifiquement, soient plus décrit comme une bande de potes qui ne fait rien de la journée que comme des représentants du roi et de la France.
L'intrigue a mis du temps à se pointer, l'histoire des ferrets de diamants arrive, avec le voyage en Angleterre mais je n'ai pas trouvé ça gênant parce que Dumas a une façon d'écrire et décrire qui est tout de même prenante. J'ai bien aimé comment Dumas avait orchestré l'aller-retour en Angleterre, en perdant (aller) et en gagnant (retour) un mousquetaire à chaque étape du chemin (3 étapes).
Je trouve que c'est ici où on découvre vraiment les personnages, dont la mystérieuse épouse d'Athos, que l'on sait tous est Milady, et qui est une ombre chez d'Artagnan depuis le début de son histoire, sans qu'il le sache.
J'aime beaucoup les mousquetaires (+ garde, puisque d'Artagnan n'est pas encore mousquetaire à ce moment-là), mais là où j'ai vraiment eu du mal avec d'Artagnan et Athos, c'était à propos de Milady et Ketty. J'ai trouvé la description de la pendaison de Milady malaisante, surtout que j'ai trouvé Athos froid. Le fait qu'il ne demande même pas à Milady pourquoi elle avait ce fer m'a déçue. J'aurais pensé que son épouse aurait au moins eu le bénéfice du doute. Eh ben, non.
Pour d'Artagnan, c'est différent. Je comprends pourquoi il s'est attaqué à Milady (même s'il a rapidement oublié Constance !), mais j'ai trouvé horrible la façon dont il a traité Ketty ! et il ne s'est même pas excusé alors qu'elle l'a aidé à se jouer de sa maîtresse.
Puis, on passe au siège de la Rochelle, où le côté historique est bien plus soutenu. Et d'Artagnan rejoint enfin, et pour de vrai, les mousquetaires, 100 pages après la première mention ! On sent qu'on est dans la dernière partie du roman puisque le plan de Milady et de Richelieu est exposé aux mousquetaires par habile espionnage. Ici les garçons ont fait par d'une ingéniosité sans pareille.
Les quelques chapitres sur la captivité de Milady apportent un peu plus de lumière sur ce personnage, sur son passé et ses intentions même si elle avait tout le temps l'air de manipuler les autres en inventant des histoires différentes pour différentes personnes.
Honnêtement, je ne sais pas si ce qu'elle a raconté sur son passé est vrai, mais peut-être que j'ai mal compris quelque chose. Au final, je trouve ce personnage très mystérieux ; ses manipulations, mensonges et autres n'ont fait que semé le doute sur ce qu'elle disait, même si elle disait la vérité.
Il y a bien une chose auquel je ne m'attendais pas, c'est la mort de Constance ! Je pensais qu'elle aurait été sauvée jusqu'à la fin, mais non. Malgré tout Athos et d'Artagnan ont eu leur vengeance.
L'exécution de Milady porte un point final à ce roman, et la conclusion laisse à penser qu'il n'y a pas de suite. A. Dumas avait vraiment eu l'intention d'en finir-là, mais au final, il a écrit les deux autres qui forment maintenant la trilogie.
Je pense je vais lire la suite parce que j'aime beaucoup ces personnages et que je trouve le style de A. Dumas agréable.

Résumé : L'histoire de d'Artagnan, un Gascon qui monte sur Paris, et des trois mousquetaires, Athos, Aramis et Porthos.
Choix du livre : L’achat de ce livre fut impulsif. J’avais tellement vu ces quatre bonhommes dans les différentes adaptations au grand et au petit écran que je voulais enfin connaître l’histoire originale qui a tout lancé. Je me suis donc lancée dans le premier tome de la trilogie, Les trois mousquetaires.
Avis (spoilers) :
Je trouve l'édition de Livre de Poche bien sympathique. Moi qui ne lit presque jamais les introductions et autres contenus extra des livres, je me suis retrouvée à lire la cinquantaine de pages de l'introduction. C'était intéressant de lire sur le contexte d'écriture du roman et celui de l'Histoire. De plus, des notes sont parsemées tout au long du roman, et apportent des précisions, des corrections (sans jamais toucher au texte original), et parfois des anecdotes qui ne font qu'à rendre le texte plus intéressant encore à mon humble avis.
En lisant le roman, je me suis rappelée que c'était au départ un feuilleton, qu'il avait été publié chapitre par chapitre, donc les cliffhangers sont légions. Ca donne des descriptions assez longues et des cliffhangers !
Maintenant, sur le contenu du roman en lui-même. Si je devais découper le roman, je le couperais en trois ; la rencontre des personnages et la mise en place de l'intrigue, puis l'enlèvement de Constance Bonacieux et toute l'intrigue autour de Milady, et enfin le siège de la Rochelle et tout ce qui en découle par la suite.
J'ai trouvé la rencontre des quatre zigotos amusante, et je me suis demandée comment d'Artagnan avait pu survivre sa dix-huitième année en défiant tout le monde comme ça. Dans cette partie-là, on s'attarde vraiment sur les persos, qui ils sont humainement (et dans leur appartement), et ils ne font que manger, boire et se battre ! Ça m'a fait rire de voir que les mousquetaires, ou en tout cas ces quatre-là spécifiquement, soient plus décrit comme une bande de potes qui ne fait rien de la journée que comme des représentants du roi et de la France.
L'intrigue a mis du temps à se pointer, l'histoire des ferrets de diamants arrive, avec le voyage en Angleterre mais je n'ai pas trouvé ça gênant parce que Dumas a une façon d'écrire et décrire qui est tout de même prenante. J'ai bien aimé comment Dumas avait orchestré l'aller-retour en Angleterre, en perdant (aller) et en gagnant (retour) un mousquetaire à chaque étape du chemin (3 étapes).
Je trouve que c'est ici où on découvre vraiment les personnages, dont la mystérieuse épouse d'Athos, que l'on sait tous est Milady, et qui est une ombre chez d'Artagnan depuis le début de son histoire, sans qu'il le sache.
J'aime beaucoup les mousquetaires (+ garde, puisque d'Artagnan n'est pas encore mousquetaire à ce moment-là), mais là où j'ai vraiment eu du mal avec d'Artagnan et Athos, c'était à propos de Milady et Ketty. J'ai trouvé la description de la pendaison de Milady malaisante, surtout que j'ai trouvé Athos froid. Le fait qu'il ne demande même pas à Milady pourquoi elle avait ce fer m'a déçue. J'aurais pensé que son épouse aurait au moins eu le bénéfice du doute. Eh ben, non.
Pour d'Artagnan, c'est différent. Je comprends pourquoi il s'est attaqué à Milady (même s'il a rapidement oublié Constance !), mais j'ai trouvé horrible la façon dont il a traité Ketty ! et il ne s'est même pas excusé alors qu'elle l'a aidé à se jouer de sa maîtresse.
Puis, on passe au siège de la Rochelle, où le côté historique est bien plus soutenu. Et d'Artagnan rejoint enfin, et pour de vrai, les mousquetaires, 100 pages après la première mention ! On sent qu'on est dans la dernière partie du roman puisque le plan de Milady et de Richelieu est exposé aux mousquetaires par habile espionnage. Ici les garçons ont fait par d'une ingéniosité sans pareille.
Les quelques chapitres sur la captivité de Milady apportent un peu plus de lumière sur ce personnage, sur son passé et ses intentions même si elle avait tout le temps l'air de manipuler les autres en inventant des histoires différentes pour différentes personnes.
Honnêtement, je ne sais pas si ce qu'elle a raconté sur son passé est vrai, mais peut-être que j'ai mal compris quelque chose. Au final, je trouve ce personnage très mystérieux ; ses manipulations, mensonges et autres n'ont fait que semé le doute sur ce qu'elle disait, même si elle disait la vérité.
Il y a bien une chose auquel je ne m'attendais pas, c'est la mort de Constance ! Je pensais qu'elle aurait été sauvée jusqu'à la fin, mais non. Malgré tout Athos et d'Artagnan ont eu leur vengeance.
L'exécution de Milady porte un point final à ce roman, et la conclusion laisse à penser qu'il n'y a pas de suite. A. Dumas avait vraiment eu l'intention d'en finir-là, mais au final, il a écrit les deux autres qui forment maintenant la trilogie.
Je pense je vais lire la suite parce que j'aime beaucoup ces personnages et que je trouve le style de A. Dumas agréable.