Shuufleur (![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
shuufleur93) wrote2021-01-16 12:44 pm
shuufleur93) wrote2021-01-16 12:44 pm
Lecture : Les prisonniers de la liberté de Luca di Fulvio
Masterpost | #69 - Un livre lié à un épisode de l’Histoire
Résumé : 1913, un paquebot quitte l'Europe. A son bord, trois jeunes en quête d'une seconde chance.
Rosetta, jeune femme indépendante et rebelle, fuit son village italien. A la mort de ses parents, harcelée et violentée par la pègre, ayant perdu son honneur, elle n'a eu d'autre choix que d'abandonner la ferme familiale.
Rocco, fier et fougueux jeune homme, laisse derrière lui sa Sicile natale. Il cherche à échapper à la Mafia locale, à laquelle il a refusé de se soumettre.
Raquel, petite juive russe, a vu toute sa famille décimée dans un pogrom. Elle n'emporte avec elle que le souvenir de l'amour que lui portaient ses parents.
Le nouveau monde les réunira.
Choix du livre : En choisissant ce roman pour cette consigne, je ne pensais si bien choisir. J'ai découvert un morceau de l'histoire à travers ce roman.
Avis : J’ai emprunté ce livre à la médiathèque après avoir lu une critique rapide du livre qui m’a donnée envie, même si je ne lis pas énormément de livres historiques d'habitude. Et c'était l'occasion de lire un auteur italien. Honnêtement, je ne savais pas à quoi m’attendre, et ce fut passionnant et enrageant et dur à lire à certains passages.
Ce roman raconte l’histoire de trois personnages dont les vies vont se croiser par chance. Il y a Rosetta qui s'est enfuie de son petit village de Sicile après avoir été harcelée, "déshonorée" (une manière polie pour dire violée), et poussée à abandonner sa ferme familiale. Rocco, lui aussi Sicilien, subit les menaces et les attentes de la mafia à cause l'héritage que lui a laissé son père. Et puis, il y a Raquel, une juive russe, qui elle fuit la pauvreté et la misère des pogrom juifs. Tous les trois se sont enfuis à Buenos Aires pour retrouver une liberté qu'ils avaient perdue, ou jamais eue, et se débarrasser de la misère et des violences.
Malheureusement, cette nouvelle vie qu'ils s'imaginent est bien moins reluisante. La misère, la violence, la cruauté continuent, surtout pour les deux personnages féminins, Rosetta et Raquel. Mais elles se battent, corps et âmes, pour la justice des femmes. Rocco se bat contre la mafia et pour ces pauvres hommes et garçons qui doivent s'endurcir et faire du mal aux autres pour ne pas qu'on leur fasse du mal à eux.
Ce roman est dur pour la condition de la femme, et met en lumière une traite des êtres humains (des jeunes filles et femmes, principalement juives des pays de l’Est) par la Zwi Migdal dont je n’avais aucune idée et qui révolte.
Malgré tout ça, les personnages principaux sont hyper attachants et tellement... pleins d'espoir pour une meilleure vie.
Je n’avais qu’une seule envie, connaître le fin mot de l’histoire, et la fin est une très bonne conclusion au roman.
Rosetta, jeune femme indépendante et rebelle, fuit son village italien. A la mort de ses parents, harcelée et violentée par la pègre, ayant perdu son honneur, elle n'a eu d'autre choix que d'abandonner la ferme familiale.
Rocco, fier et fougueux jeune homme, laisse derrière lui sa Sicile natale. Il cherche à échapper à la Mafia locale, à laquelle il a refusé de se soumettre.
Raquel, petite juive russe, a vu toute sa famille décimée dans un pogrom. Elle n'emporte avec elle que le souvenir de l'amour que lui portaient ses parents.
Le nouveau monde les réunira.
Choix du livre : En choisissant ce roman pour cette consigne, je ne pensais si bien choisir. J'ai découvert un morceau de l'histoire à travers ce roman.
Avis : J’ai emprunté ce livre à la médiathèque après avoir lu une critique rapide du livre qui m’a donnée envie, même si je ne lis pas énormément de livres historiques d'habitude. Et c'était l'occasion de lire un auteur italien. Honnêtement, je ne savais pas à quoi m’attendre, et ce fut passionnant et enrageant et dur à lire à certains passages.
Ce roman raconte l’histoire de trois personnages dont les vies vont se croiser par chance. Il y a Rosetta qui s'est enfuie de son petit village de Sicile après avoir été harcelée, "déshonorée" (une manière polie pour dire violée), et poussée à abandonner sa ferme familiale. Rocco, lui aussi Sicilien, subit les menaces et les attentes de la mafia à cause l'héritage que lui a laissé son père. Et puis, il y a Raquel, une juive russe, qui elle fuit la pauvreté et la misère des pogrom juifs. Tous les trois se sont enfuis à Buenos Aires pour retrouver une liberté qu'ils avaient perdue, ou jamais eue, et se débarrasser de la misère et des violences.
Malheureusement, cette nouvelle vie qu'ils s'imaginent est bien moins reluisante. La misère, la violence, la cruauté continuent, surtout pour les deux personnages féminins, Rosetta et Raquel. Mais elles se battent, corps et âmes, pour la justice des femmes. Rocco se bat contre la mafia et pour ces pauvres hommes et garçons qui doivent s'endurcir et faire du mal aux autres pour ne pas qu'on leur fasse du mal à eux.
Ce roman est dur pour la condition de la femme, et met en lumière une traite des êtres humains (des jeunes filles et femmes, principalement juives des pays de l’Est) par la Zwi Migdal dont je n’avais aucune idée et qui révolte.
Malgré tout ça, les personnages principaux sont hyper attachants et tellement... pleins d'espoir pour une meilleure vie.
Je n’avais qu’une seule envie, connaître le fin mot de l’histoire, et la fin est une très bonne conclusion au roman.