Shuufleur (![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
shuufleur93) wrote2020-09-15 06:36 pm
shuufleur93) wrote2020-09-15 06:36 pm
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Lecture : L'écume des jours de Boris Vian
Masterpost | #77 - Un livre avec un élément temporel dans le titre
Résumé : L'Écume des jours : ce titre léger et lumineux annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans.
C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, merveilleux et fantastique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d'une modernité insolente, l'une des plus célèbres du XXe siècle et livre-culte depuis plus de trente ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des noirs américains...
Choix du livre : Le seul livre dans ma PAL avec un élément temporel !
Avis : Quand j'ai commencé ce livre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je ne sais pas si c'est mieux ou non mais ce livre m'a marquée plus que je ne l'aurais cru.
Parce que le livre est considéré comme un classique, je m'attendais à du "classique". Erreur. Ce roman est tout sauf classique. Enfin, si, l'histoire en elle-même, quand on se débarrasse de la forme, est classique : la rencontre d'un homme et d'une femme, leur relation amoureuse, leur mariage. En soit, ce n'est pas un schéma inconnu.
Ce qui fait la force de ce roman (et qui m'a déconcertée au début) est la forme, la langue. Je dois avouer qu'au début, j'ai cru perdre la tête ou perdre ma compréhension de la langue française. Peut-être même que j'étais un peu trop fatiguée. Mais non. Ce que je lisais était bien réel. Tout dans le texte est littéral. Les figures de styles, les métaphores n'existent pas dans ce roman. Enfin, elles existent mais littéralement. Un arrache-coeur est une arme qui arrache les cœurs. Les rayons du soleil qui se promènent sur le carrelage se promènent réellement et les maisons peuvent s'agrandir ou se rapetisser. En bref, ce n'est pas de la science fiction mais de l'absurde.
Et un absurde logique ! qui m'a malgré tout désarçonnée à plusieurs reprise. C'est la première fois que je lis du Boris Vian, et je comprends mieux la tête bizarre de ma mère quand je lui ai dit que j'allais lire L'écume des jours... et elle ne m'a rien dit des bizarreries !
Pour dire la vérité, j'ai eu l'impression de toujours rater un truc pour comprendre complètement le roman. J’ai aussi lu la postface de mon édition qui m’a un peu aidée à mieux comprendre ce roman. Enfin, je crois. En tout cas, cette postface me l'a fait plus apprécié.
Au final, c’était une lecture intéressante même si je pense que je n’ai probablement pas saisi toutes les subtilités. Ce roman m'a pas mal déconcertée au début mais une fois que j'ai compris le principe, la lecture était plus simple. Même si l'histoire en elle-même est classique, c'est la forme (la langue !) qui rend ce roman très intéressant.
Une bonne lecture !
C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, merveilleux et fantastique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d'une modernité insolente, l'une des plus célèbres du XXe siècle et livre-culte depuis plus de trente ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des noirs américains...
Choix du livre : Le seul livre dans ma PAL avec un élément temporel !
Avis : Quand j'ai commencé ce livre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je ne sais pas si c'est mieux ou non mais ce livre m'a marquée plus que je ne l'aurais cru.
Parce que le livre est considéré comme un classique, je m'attendais à du "classique". Erreur. Ce roman est tout sauf classique. Enfin, si, l'histoire en elle-même, quand on se débarrasse de la forme, est classique : la rencontre d'un homme et d'une femme, leur relation amoureuse, leur mariage. En soit, ce n'est pas un schéma inconnu.
Ce qui fait la force de ce roman (et qui m'a déconcertée au début) est la forme, la langue. Je dois avouer qu'au début, j'ai cru perdre la tête ou perdre ma compréhension de la langue française. Peut-être même que j'étais un peu trop fatiguée. Mais non. Ce que je lisais était bien réel. Tout dans le texte est littéral. Les figures de styles, les métaphores n'existent pas dans ce roman. Enfin, elles existent mais littéralement. Un arrache-coeur est une arme qui arrache les cœurs. Les rayons du soleil qui se promènent sur le carrelage se promènent réellement et les maisons peuvent s'agrandir ou se rapetisser. En bref, ce n'est pas de la science fiction mais de l'absurde.
Et un absurde logique ! qui m'a malgré tout désarçonnée à plusieurs reprise. C'est la première fois que je lis du Boris Vian, et je comprends mieux la tête bizarre de ma mère quand je lui ai dit que j'allais lire L'écume des jours... et elle ne m'a rien dit des bizarreries !
Pour dire la vérité, j'ai eu l'impression de toujours rater un truc pour comprendre complètement le roman. J’ai aussi lu la postface de mon édition qui m’a un peu aidée à mieux comprendre ce roman. Enfin, je crois. En tout cas, cette postface me l'a fait plus apprécié.
Au final, c’était une lecture intéressante même si je pense que je n’ai probablement pas saisi toutes les subtilités. Ce roman m'a pas mal déconcertée au début mais une fois que j'ai compris le principe, la lecture était plus simple. Même si l'histoire en elle-même est classique, c'est la forme (la langue !) qui rend ce roman très intéressant.
Une bonne lecture !