Shuufleur (
shuufleur93) wrote2020-04-26 05:25 pm
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Lecture : L'Oeuvre au Noir de Marguerite Yourcenar
Masterpost | #96 - Un roman dont l'un des personnages est médecin

Le récit en lui-même est un peu inégal pour moi car il y a des moments philosophiques, ou des débats autour de la religion, l'hérésie, l'humanité que j'ai trouvés un peu longs, dont je ne comprenais qu'à moité. Et puis, il y a d'autres moments que j'ai bien apprécié parce qu'il y avait du rythme et de la répartie. Il y a beaucoup d'information sur la vie de l'époque, et ce livre donne un petit aperçu du poids de la religion (catholique) en Belgique/Pays-Bas, et comment elle régissait toute la société, ce qui est assez effrayant d'un point de vue moderne.
Le personnage de Zénon, qui est le personnage central du roman, incarne le changement, la "modernisation", mais pas complètement car il reste bien ancré dans son temps. Je ne trouve pas qu'il ait énormément évolué entre ses 20 ans au début du livre et ses 59 ans à la fin du livre. Cependant, il détonne dans ce paysage où, pour lui, la vie n'est pas décidée par un être supérieur mais par l'individu.
Au final, je n'ai vraiment ressenti beaucoup d'empathie envers les personnages, et Zénon m'étais parfois un peu antipathique à cause de la condescendance qu'il a envers les siens, justifiée ou non. Il se sentait toujours supérieur aux autres parce qu'il "savait" mieux que les autres, et il en profitait pour des leçons.
Je crois que c'est ça qui a vraiment manqué au roman pour moi, des personnages que j'apprécie.

Résumé : En créant le personnage de Zénon, alchimiste et médecin du XVIe siècle, Marguerite Yourcenar, l'auteur de Mémoires d'Hadrien, ne raconte pas seulement le destin tragique d'un homme extraordinaire. C'est toute une époque qui revit dans son infinie richesse, comme aussi dans son âcre et brutale réalité ; un monde contrasté où s'affrontent le Moyen Âge et la Renaissance, et où pointent déjà les temps modernes, monde dont Zénon est issu, mais dont peu à peu cet homme libre se dégage, et qui pour cette raison même finira par le broyer.
Choix du livre : Zénon est médecin. J'ai aussi choisi ce livre pour répondre à un défi temporaire du challenge La guerre des Clans sur Livraddict qui demandait un livre avec une couverture d'hiver.
Avis : C'est la première fois que je lis un livre de Marguerite Yourcenar, et je ne sais pas trop quoi en penser. J'ai lu ce livre à une vitesse incroyable, en sept jours je l'ai terminé. J'ai eu parfois du mal à suivre parce que son texte est riche en vocabulaire, ses phrases sont complexes et il m'a fallu lire plusieurs fois certaines phrases parce que je ne comprenais pas ce que je lisais. Je n'ai peut-être pas pris assez de temps pour le lire avec une concentration optimale.Choix du livre : Zénon est médecin. J'ai aussi choisi ce livre pour répondre à un défi temporaire du challenge La guerre des Clans sur Livraddict qui demandait un livre avec une couverture d'hiver.
Le récit en lui-même est un peu inégal pour moi car il y a des moments philosophiques, ou des débats autour de la religion, l'hérésie, l'humanité que j'ai trouvés un peu longs, dont je ne comprenais qu'à moité. Et puis, il y a d'autres moments que j'ai bien apprécié parce qu'il y avait du rythme et de la répartie. Il y a beaucoup d'information sur la vie de l'époque, et ce livre donne un petit aperçu du poids de la religion (catholique) en Belgique/Pays-Bas, et comment elle régissait toute la société, ce qui est assez effrayant d'un point de vue moderne.
Le personnage de Zénon, qui est le personnage central du roman, incarne le changement, la "modernisation", mais pas complètement car il reste bien ancré dans son temps. Je ne trouve pas qu'il ait énormément évolué entre ses 20 ans au début du livre et ses 59 ans à la fin du livre. Cependant, il détonne dans ce paysage où, pour lui, la vie n'est pas décidée par un être supérieur mais par l'individu.
Au final, je n'ai vraiment ressenti beaucoup d'empathie envers les personnages, et Zénon m'étais parfois un peu antipathique à cause de la condescendance qu'il a envers les siens, justifiée ou non. Il se sentait toujours supérieur aux autres parce qu'il "savait" mieux que les autres, et il en profitait pour des leçons.
Je crois que c'est ça qui a vraiment manqué au roman pour moi, des personnages que j'apprécie.